Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS traitent de divers sujets, dont la réaction du directeur général de l’Institut de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) aux accusations portées sur sa gestion.
"Mamadou Sy Mbengue dément et parle de machination", relève à ce sujet le journal Le Quotidien, lequel souligne que la situation de l’IPRES décrite dans la presse "est loin de celle dont parle son directeur général".
Mamadou Sy Mbengue a animé une conférence de presse mercredi pour faire valoir que "de nombreux défis ont été relevés depuis qu’il est à la tête de la structure" qui, assure-t-il, "se porte bien" depuis son arrivée.
Aussi parle-t-il de "machination et de crise artificielle", dans des propos rapportés par Le Quotidien. Il reste que Mamadou Sy Mbengue "n’entend pas bouger d’un iota si ne c’est la volonté exprimée par le président du conseil d’administration Mamadou Racine Sy qui lui aurait demandé de rendre le tablier" (Le Témoin quotidien).
"A l’en croire, depuis son arrivée en avril 2014 à la tête de cette institution, l’IPRES a connu des avancées significatives" et "a enregistré un bond en avant de 60, 66 milliards sur un recouvrement des cotisations dues par les employeurs", écrit le même journal.
Walfquotidien constate que le directeur général de l’IPRES "a décidé de répondre aux graves accusations de certains retraités contre sa gestion", ce qui l’a amené à s’attaquer "frontalement au président du conseil d’administration, Mamadou Racine Sy, qui, dit-il, souhaite son départ. Ce qui sonne comme une défiance (..)’’.
Libération retient surtout que "Mamadou Sy Mbengue se perd dans ses explications" et "est complètement passé à côté en se défaussant sur Racine Sy". "Sy Mbengue si mal barré à l’IPRES", affiche Vox Populi, quotidien selon lequel le DG de l’IPRES, "dans la ligne de mire" du président Macky Sall, "cible le PCA Racine Sy en se lavant à grande eau".
L’As, sur un tout autre sujet, fait état d’"attaques verbales" entre deux responsables de la majorité au pouvoir, à savoir Ibrahima Sène du Parti de l’indépendance et du travail (PIT) et Moustapha Diakhaté de l’Alliance pour la République (APR), relativement à la polémique créée par la décision de la direction de l’école Sainte Jeanne d’Arc d’interdire le port du voile à ses pensionnaires.
A ce sujet, Walfquotidien annonce que les élèves voilées ont été finalement intégrées. "Jeanne d’Arc dépose les armes", affiche le journal. "Après le tollé soulevé par l’interdiction du port du voile pour les élèves à l’institution Sainte Jeanne d’Arc, l’Etat et l’établissement ont fini par trouver un terrain d’entente", renseigne le journal.
Le Soleil s’intéresse à la participation du président Macky Sall au 5e "Forum Investir en Afrique", une rencontre tenue à Brazzaville et au cours de laquelle le président Macky Sall a demandé "à investir dans les infrastructures".
Vox Populi signale que le président Sall est rentré de Brazzaville "en urgence, hier nuit", son séjour ayant été écourté par les inondations et l’affaire du voile à Sainte Jeanne d’Arc. Un "conseil des ministres spécial" est cet effet convoqué "ce jeudi, à 11h", indique le journal.
BK/ASG
1 Commentaires
Fatou Sagna
En Septembre, 2019 (12:01 PM)Participer à la Discussion